Un avenir incertain pour le chaudron

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Est-ce le début de la fin pour le Chaudron ? Le stade Geoffroy-Guichard, enceinte mythique du football français, pourrait en effet voir ses jours comptés à l'approche de l'Euro 2016. Ville hôtesse de l'Euro 1984 et de la Coupe du Monde 1998, avec notamment un France-Yougoslavie et un Argentine-Angleterre comme affiches, Saint-Etienne veut rester dans la course à l'heure où de nombreuses communes préparent leur candidature avec des stades neufs à sept ans du prochain championnat d'Europe. Mais pour le moment, des divergences existent dans le Forez. Certains veulent rénover Geoffroy-Guichard. Quand d'autres préféreraient faire table rase du passé pour construire une nouvelle installation.

Aujourd'hui bridé à 35 000 places, Geoffroy-Guichard pourrait être rénové pour accueillir 42 000 supporters assis. Du côté de l'ASSE, ce projet défendu par la Mairie n'est pas spécialement bien perçu. Gagner 7 000 places seulement, avec la perspective de perdre un peu de capacité d'accueil pendant les travaux (et donc des rentrées financières), ne satisfait pas la direction du club. Roland Romeyer, via le site officiel de l'ASSE, est monté au créneau ces derniers jours. Il milite pour un stade neuf, construit ailleurs. Ses arguments ? Pouvoir offrir 48 000 places, dont une bonne partie dans les kops et permettre un accès plus facile via les transports en commun. Des messages qui pourraient plaire aux fans obligés de marcher longuement ou de se garer sur les voies d'accès de l'autoroute. Mais pas forcément pour les fans historiques des Verts, attachés à leur stade et qui ont déjà réagi sur Internet (http://sauvonsgeoffroyguichard.over-blog.com/)

Derrière ses bons sentiments, la direction stéphanoise n'occulte pas qu'économiquement, un nouveau stade serait une bonne affaire. Pour le propriétaire (la Mairie) comme pour le club locataire. « Le nouveau stade sera bien évidemment un atout de poids pour que l'ASSE réintègre durablement le top cinq français et puisse ainsi jouer régulièrement la Coupe d'Europe, estime Roland Romeyer. Mais pour Saint-Étienne Métropole, le grand Stade situé en entrée de ville peut permettre de changer favorablement l'image de Saint-Étienne. De plus, il peut permettre, à terme, d'accueillir une finale de Ligue des Champions ou d'Europa Ligue, des matchs internationaux des équipes de France de football ou de rugby, des demi-finales de Top14, des concerts… Le tout dans des conditions optimales de confort et de sécurité. Avec un nouveau Stade, Saint-Étienne sera incontournable pour l'accueil de l'Euro en 2016 et d'une éventuelle Coupe du Monde en France dans les années futures. Les retombées positives seront donc pour le club mais également toute la métropole notamment en termes d'image et d'emploi liés à la construction puis à la « vie quotidienne » du Stade. » Reste maintenant à prendre une décision. D'ici septembre, les différents clans vont devoir user de leurs charmes pour  convaincre. En septembre, si Saint-Etienne veut accueillir l'Euro, il faudra qu'une décision soit prise pour entamer les travaux dans les temps

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